Ma chambre

J'ai fait de mon mieux pour les photos. Je n'arrivais pas à prendre une bonne vue d'ensemble de ma chambre. Alors, la voici en pièces détachées! Je travaille encore sur le décor... Au fait, mon lit est ultra confortable. Au point que j'adore aller me coucher le soir, faire la grasse matinée le matin et faire mon lit quand je finis par me lever.

Chambre de François (en diagonale de la mienne)

Thomas au seuil de sa porte (il est mon voisin à gauche)

l'escalier pour monter aux chambres de Fanny et Laura

A la casa con la familia

Une semaine jour pour jour après mon arrivée, un souper a été organisé au kot (terme belge pour désigner une maison d'étudiants). La famille officielle du kot 13 Passage des Coulonneux est composée de Thomas, François, Laura, Valentine, Fanny et moi même. Au courant de la soirée, des amis sont venus nous rejoindre.

François (frisé), Thomas (avec le collier), Laura (en rouge), Valentine

Nicolas (en bas à droite) est notre squatteur officiel.

Mes 4 kotkoteux avec les deux Delphines en haut et le squatteur en bas à droite

Les deux Delphines, le squatteur, Valentine, François et Thomas

Laura

valentine

nicolas et laura

delphine et thomas

thomas, francois et moi

delphine, valentine et delphine

Fanny (la 6e kotkoteuse) et manon (son amie)

Facette différente de Louvain-la-Neuve

lac de Louvain-la-Neuve

chemin pour aller au centre-ville

derrière chez moi

Humble cerveau

J'ai assisté récemment à la défense publique de thèse de Gilbert, un monsieur que j'ai rencontré dans un lavoir (buanderie). Puisque le sujet portait sur son pays d'origine, son discours s'enflammait au fur et à mesure qu'il développait les résultats de ses 4 ans de recherche. Vous vous doutez bien que je n'ai pas tout saisi. Par contre, cette expérience m'a démontré comment les membres du jury sont sévères et très méthodiques. Les critiques étaient extrêmement poussées et pointues. J'ai l'impression de ne jamais pouvoir arriver à ce stade, de m'investir dans une question qui n'a jamais été traitée auparavant, de développer de nouveaux outils et méthodes de recherche, de me donner corps et âme à une cause et enfin, de répliquer intelligemment à des gens qui connaissent le sujet sur le bout de leurs doigts. Ahhhh les études universitaires...

Post-Piano

Après le piano, nous avions migré vers un bar-karaoké. Tenant compte que j'avais cours à 8h30am le lendemain matin, je n'ai pris qu'une Radler ou plutôt une panachée comme ils disent les belges contrairement aux allemands. En effet, ce n'est qu'un verre moitié bière, moitié Sprite. La bière passe mieux ainsi!

Piano

Un souper a été organisé au restaurant Piano en l'honneur des étudiants en échange à l'université catholique de Louvain (UCL). Contrairement à la majorité des établissements dans cette ville, le Piano était un endroit tout de même chic et attrayant esthétiquement. Par un drôle de hasard, nous étions 8 filles asiatiques assises ensemble. Malgré que nous avons toutes les cheveux noirs, il n'en reste néanmoins que la langue employée était l'anglais. En effet, elles sont originaires de divers pays tels que Singapore, Taïwan, Corée du Sud, Thaïlande et Canada. Comme l'avait souligné Sou, mon éducation est nord-américaine. Mon identité et ma conception de soi ont été légèrement chamboulées lors des discussions à table.

Lauranne au centre, celle qui est venue me chercher à l'arrêt d'autobus à Bruxelles, aka Mon héroïne; avec les deux mecs grecs et Ludivine

Allisa à droite et Chelsi à l'arrière-plan qui vient de Jacksonville, Floride

asian crew part 1

asian crew part 2

Premier péché

Cela fait près d'une semaine que je suis entrée dans le royaume aphrodisiaque et je n'avais encore subi à aucune tentation. Cependant, Mathieu et moi sommes sortis hier d'un cours particulièrement horrible donné par un professeur qui employait un anglais très français, si je puis m'exprimer ainsi. Au détour d'une rue alors que je rouspetais encore sur l'incompétence linguistique du prof, Mathieu m'a tiré vers un stand de gauffres. Voilà, j'ai succombé! Monsieur Jo n'offrait qu'une sorte de gauffres: la naturelle avec plein de sucre. Parfait pour moi puisque j'avais toujours refusé d'aller à l'autre magasin au nom de Waffle Factory qui me semblait trop industrielle.

Ce matin, je suis retournée voir monsieur Jo après mon cours de E-Marketing... Le problème avec ce stand, c'est qu'il est stratégiquement situé, c'est-à-dire à la sortie de la plupart de mes classes. Je me croise les doigts pour ne pas devenir une habituée finie!

Mon hood

Légende:

- la croix la plus à l'ouest: Passage des Coulonneux (ma maison)

- les deux autres croix: les principales épiceries de Louvain-la-Neuve

- le coeur: le centre-ville et l'endroit de mes cours

- la baleine: le centre sportif

Distance:

entre ma maison et le centre-ville: 15 minutes

Après un examen attentif de cette carte, on peut conclure que je souffre quotidiennement. En effet, les épiceries sont passablement loin alors que le centre sportif est situé à 2 minute de marche. De plus, on ne peut se déplacer autrement qu'en marchant dans cette ville.

Première journée d'école

À 7h30am, mon alarme me réveille en catastrophe... Même si je suis affectée par le syndrome du retard, il n'est pas question que je manque déjà de discipline à la première journée d'école en Belgique tout de même! Reniant mes gènes asiatiques qui me commandaient de me recoucher pour une dizaine de minutes supplémentaires, je me suis précipitée dans la douche. Oh surprise! Mes 4 colocataires sans compter un de leurs amis qui avait dormi dans le salon, bref toute la maisonnée, avaient aussi cours à 8h30am. Du coup, le matin me semblait moins désagréable. Un après l'autre, nous avions claqué la porte d'entrée pour courir vers l'université. L'avantage d'habiter au Passage des Coulonneux, c'est que je peux dévaler la pente en 15 minutes pour rejoindre le centre de la ville. Puisque j'étais empressée ce matin, j'ai pris des photos de mon trajet au retour.

Réveil brutal

Pour être très honnête, les premiers jours ont été difficiles. Non seulement je devais oublier Montréal et tout le bonheur que cette métropole représentait pour moi, mais j'avais aussi l'obligation d'établir des contacts avec les autres étudiants, tâche que j'ai toujours jugée au-delà de mes capacités physiques et intellectuelles. De surcoît, il pleuvait des clous le soir de mon arrivée ainsi que toute la journée d'après. Bref, mon moral était à son plus bas. Toutefois, Skype, mon blog, MSN ainsi que l'acquisition de ma chambre ont grandement aidé à me redonner la joie de vivre.

Cela fait 3 matins que je me réveille à Louvain-la-Neuve, dont 2 matins à ma maison. Chaque fois que je m'extirpe des bras de Morphée, je suis surprise et complètement désorientée. Par contre, il faut dire que j'adore ma chambre. Les meubles sont flambants neufs et sentent encore le IKEA. J'ai aussi un lavabo dans ma chambre, ce qui me permet de me brosser les dents sans mettre un pied hors de mon havre de paix. Malheureusement, le miroir a été fixé à une hauteur trop haute pour moi, ce qui fait que je ne vois que le reflet de mon front. Je dois me hisser sur la pointe des pieds pour me dévisager. Ensuite, il y a une immense fenêtre juste au-dessus de mon lit. Si j'étais romantique, je dirais que cela me permet d'observer les étoiles durant la nuit.

Ce matin, vers 13h, j'ai été réveillée par un bruit affreux, semblable à celui qu'une alarme de feu émet dans une école primaire. J'ai bondi de mon lit, cherchant à trouver la source de ce désagrément. Serait-il mes colocataires que je n'avais toujours pas rencontrés? Ou tout simplement mes draps qui seraient en feu? Lorsque j'ai regardé par la fenêtre, j'ai reconnu deux filles du Kot Erasmus ainsi que Mathieu, le mec qui vient aussi du HEC-Montreal et dont certaines personnes savent que je ne saisis toujours pas son caractère ni sa personnalité. Bref, rien de catastrophique! Mais s'il fallait que la sonnette fasse ce bruit à tout coup, je crois que je vais mourir de peur avant la fin de la session.

Nous sommes dimanche et en Europe, donc tout est typiquement fermé sauf une épicerie à 5 minutes de marche de ma maison. Après des brefs excuses de leur part et une douche rapide de ma part, nous nous sommes dirigés vers ce paradis alimentaire avant de revenir chez moi pour cuisiner.

La mousse noire dans cette casserole est de la moisissure. Mathieu évalue que cela doit faire au moins 3 mois qu'elle traîne sur le comptoir pour développer des bactéries aussi impressionnantes. (ewwwwwwwww)

L'homme de la maison qui nous a concocté le repas.

Allisa de mon post précédent à gauche.

Poui, une Thaïlandaise, à droite.