Tuesday, September 7, 2010

Lorsqu’on planifie de s’éloigner de Montréal pour un certain temps, tout semble avoir une finalité, comme si plus rien ne sera pareil au retour, comme s’il y avait la possibilité qu’on ne reviendra pas. Il y a toujours ces derniers moments des adieux où je ressens un serrement au cœur de quitter la famille, les vieux et nouveaux amis et la ville que j’aime tant.

Par curiosité ou par besoin de m’évader, j’anticipe les aventures à venir, les découvertes et les gens que je rencontrerai, les paysages qui me couperont le souffle. J’ai simplement la conviction que le monde est grand et qu’il en vaut la peine de l’explorer au maximum. Il y a tant à voir et à comprendre.

Hong Kong est un projet que j’ai en tête depuis des années. D’abord parce que c’est une ville excitante, mais aussi parce que ma famille en est originaire et que je me suis toujours questionné sur le tournant que ma vie aurait prise si mes parents n’avaient pas émigré au Canada.

Mon plan est que je n’ai pas de plan. J’ai simplement cette vague idée de vivre à Hong Kong, d’améliorer mon cantonais, de comprendre les règles informelles et de faire cette ville la mienne.

Mes bagages consistent d’une seule valise, remplie de cadeaux pour la famille et quelques amies d’échange. J’ai aussi un excellent compagnon de voyage. Math est la personne la plus calme que je connaisse tout en restant extrêmement logique, efficace et matter-of-fact.

Présentement à l’aéroport de Chicago, notre escale de 2h30 s’est allongée à 8h à cause de problèmes mécaniques. Avec Math, rien n’est stressant. Tout a une solution et une manière de s’adapter à la situation. Aussi, je n’ai rien qui m’attend pour une fois et il n’y a donc rien qui presse.

Je ne me sens définitivement pas en vacances ni en recherche active d’emploi/carrière et certainement pas en mode étudiant. En fait, je ne ressens rien depuis mon retour du Brésil, comme si j’étais émotionnellement et mentalement en transit, à l’image de ma situation où je suis physiquement en escale à Chicago.

D’ailleurs, je compte m’inspirer du livre « Eat, Pray, Love » qui repose dans ma valise depuis un mois et que j’ai juré de ne pas débuté tant et aussi longtemps que je n’étais dans l’avion en route vers l’Asie J

3 heures se sont écoulées. Encore 5 heures d’attente. Pas de stress.



2 comments:

  1. J'espère que tu t'es bien rendu!!!!! je t'aime!!!

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  2. Chanceeeuse!!! Tu vas être à Hong Kong pendant combien de temps???

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